Il y a quelques années, une étude scientifique sur le comportement des poules élevées en batterie concluait qu’elles n’étaient pas gênées par leur cage, mais s’y trouvaient au contraire plus en sécurité qu’ailleurs. De là à dire que les poules préfèrent les cages, il n’y a qu’un pas.
Pourquoi ne pas dire alors que les veaux préfèrent être dans l’obscurité, les otaries exhibées dans des cirques et les Indiens parqués dans des réserves ?
Nous-mêmes, ne sommes-vous pas de plus en plus amenés à définir notre « bien-être » en fonction d’une économie qui n’hésite plus à soumettre l’homme aux impératifs de l’industrie ?